Category Archives: RHI

BRUNO GHIRARDI E VINCENZO SISI LIBERI

Bruno e Vincenzo sono stati scarcerati rispettivamente il 13 ed il 19 febbraio, avendo scontato definitivamente la condanna e passato 8 anni nelle sezioni d’ Alta Sicurezza di varie carceri, fino a quella di Siano-Catanzaro.

Rimangono dentro solo piu’ due compagni di quella che fu l’operazione repressiva contro il progetto di costruzione di un PCP-M, Partito Comunista Politico-Militare. Sebbene quell’operazione mettesse fine al tentativo progettuale-operativo, la resistenza in carcere, sulla base della rivendicazione del percorso compiuto, ha continuato a dare voce alla sua sostanza programmatica. A quella istanza che puo’ concretizzare la via rivoluzionaria, il possibile processo rivoluzionario, e cioé la questione di un Partito basato sull’unità del politico-militare ( sviluppo critico della ricca esperienza dei grandi cicli di lotta precedenti ) e di una maturazione della lotta di classe e dell’autorganizzazione di massa verso lo scontro per il potere politico. Cio’ che lo sprofondamento della crisi capitalistica di questi anni ha reso esigenza realistica e necessaria.

Su questo terreno, ed in questa prospettiva, si é data battaglia politica nel corso dei processi giudiziari ; rapportandosi alle istanze del movimento di classe, si é cercato di contribuire allo sviluppo del dibattito e della ricomposizione in termini rivoluzionari . Cosi anche il passaggio carcerario, sopratutto quando di lungo periodo, puo’ diventare rovesciamento della funzione terroristica della repressione, trasformandosi in elemento di forza, di determinazione piu’ avanzata per tutto il movimento . Tanto piu’ quando i militanti coinvolti sono significative espressioni delle realtà operaie e proletarie.

Salutiamo dunque questi bravi compagni, ed il loro contributo alla causa della liberazione proletaria.

Greece: Statement signed by all the prisoners in the E1 wing of Domokos type C prison

Prisoner Giorgos Sofianidis began a hunger strike on Friday 27/2 demanding his transfer to Koridallos prison (where he was incarcerated until News Year’s Eve) so that he is able to attend his studies in the same region where educational institutions to which he has already been admitted are available (besides, one of those schools operates inside Koridallos prison). Below is a statement by all the prisoners in the E1 wing of Domokos maximum security prison.

We, all the prisoners currently held in the E1 special wing in the prison within the prison, the type C prison of Domokos, declare that as of today February 27th 2015 we are going to abstain from prison meals and refuse to enter the cells at noon.

We stand by our fellow prisoner, hunger striker Giorgos Sofianidis, and ask that he be moved back to Koridallos prison, otherwise he risks losing any possibility to study at the TEI (Technological Education Institute) of Piraeus and the IEK (Institute of Professional Training) of Koridallos prison.

We demand that the special conditions of detention as well as the barbaric and inhumane type C prison be abolished.

Our mobilisations will continue until the type C prisons are permanently abolished.

Kostas Gournas
Nikos Maziotis
Dimitris Koufontinas
Giorgos Sofianidis
Yannis Naxakis
Alexandros Meletis
Konstantinos Meletis
Vasileios Varelas
Mohamed-Said Elchibah
Alexandros Makadasidis

Quelle: http://en.contrainfo.espiv.net/2015/02/27/greece-statement-signed-by-all-the-prisoners-in-the-e1-wing-of-domokos-type-c-prison/

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH

RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION

MERCREDI 25 FÉVRIER 2015

DEVANT L’AMBASSADE FRANÇAISE D’ ATHENES

(Coin des rues Vas. Sofias et Akadimias)

Le communiste révolutionnaire Georges Ibrahim Abdallah est dans son 31er année d’enfermement dans les prisons françaises. Toutes les demandes de libération conditionnelle qu’il a faites jusqu’ici ont été rejetées par les tribunaux sous des prétextes divers, après des interventions continues du State Department américain et du lobby sioniste aux gouvernements français. L’Etat français, en rôle de protectorat, met en œuvre un système d’exclusion contre un militant qui est libérable depuis 1999.

Le 5 Novembre 2014, le tribunal d’ application des peines de Paris a rejeté la neuvième demande de libération que Georges Ibrahim Abdallah avait soumis en Mars 2014.

La demande d’Abdallah était considérée «irrecevable» sous le prétexte que précédemment il n’a pas fait l’objet d’un arrêté d’expulsion. Cette parodie de justice, confirme encore une fois le régime d’exception applicable à Georges Abdallah pour plus de 31 ans. Il est confirmé que le maintien en détention de Georges Abdallah est une décision politique du gouvernement français.

L’ acharnement de l’État contre Georges Abdallah, qui, sous la loi française, a le droit de libération conditionnelle depuis 1999, a déjà eu lieu à deux reprises lorsque des décisions de justice favorables à sa libération ont été annulées aux ordres du gouvernement français. En 2012, le pro-sioniste Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur et maintenant premier ministre de la France, avait refusé de signer l’arrêté d’expulsion du camarade Georges pour qu’il rentre dans son pays, le Liban. Les autorités libanaises étaient engagées à le rapatrier immédiatement dès sa libération.

À l’été 2014, François Hollande et le gouvernement du premier ministre Valls ont proclamé leur soutien à l’Etat d’Israël, pour son guerre génocidaire contre le peuple de Gaza. Il ne nous provoque donc aucune surprise que la complicité de l’impérialisme français avec le sionisme et les États-Unis a pour conséquence des rejets continus de la libération de Georges Abdallah.

Georges Abdallah reste toujours un communiste militant, anti-impérialiste et anti-sioniste. Il continue la résistance sans repentances ou remords pour le combat qu’il a toujours mené et continue de mener pour la justice et la liberté, au côté des peuples opprimés et en particulier du peuple palestinien.

Comme des plusieurs voix dans notre pays et dans le monde, nous sommes fiers de soutenir la cause de Georges Ibrahim Abdallah et nous intensifierons les rassemblements de solidarité jusqu’à sa libération et son retour au Liban.

Le 26 Février 2015, le tribunal d’application des peines de Paris rendra sa décision sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah suite à l’appel de la décision négative de novembre  2014. Pendant de nombreuses années, dans des nombreux pays, un mouvement massive de solidarité avec Abdallah s’est développé, avec des démonstrations, des marches et des rassemblements. Nous joignons ce mouvement pour demander la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah et nous invitons à l’action à l’ambassade française à la veille de l’audition de l’appel. Des appels similaires sont apparus dans d’autres villes européennes.

20/02/2015

RÉSEAU DE SOLIDARITÉ AVEC LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE
http://palestineresist.gr
palestineresist.gr@gmail.com

(traduction du text grec)

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Texte de Dimitris Koufontinas pour Georges Ibrahim Abdallah

Récemment en France, le système politique, avec Marine Le Pen en premier lieu, a exprimé sa foi aux «valeurs de la République française».

Avec eux s’ est accordée précipitamment la postmoderne intelligentsia française (et autre), qui légalise au nom de ces «valeurs» tous les génocides de la classe dirigeante française à l’étranger ainsi que toute la violence étatique et la fascistisation à l’ intérieur de la France.

Cette intelligentsia si bavarde, qui dévalorise moralement toute forme de contre-violence populaire (que ce soit des actes de vengeance ou des actions des organisations révolutionnaires qui fonctionnent au niveau idéologique et créent de la conscience), en même temps elle considère impensable de défendre les victimes de la classe dirigeante française, tant à l’extérieur qu’ à l’ intérieur de la France.

Ainsi elle n’a pas trouvé un mot à dire sur le combattant de la résistance palestinienne, Georges Ibrahim Abdallah, qui reste captif du pouvoir français pendant 31 ans. Elle suit avec une apathie et un silence complice la torture permanente du camarade Abdallah, dans cette farce hypocrite jouée entre les pouvoirs judiciaire et politique de la France, en alternant le rôle du «bon» et du «mauvais», toujours avec le même résultat: Abdallah restant otage, à la gloire de ces fameuses «valeurs de la république française» et de la culture française.

Cette intelligentsia, qui est si prête à offrir un certificat de légitimité au pouvoir, elle ne doit pas oublier les paroles de Robespierre, que les critères des pouvoirs sont distincts des critères des peuples.

Et, selon les critères des peuples, Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré 31 ans dans les prisons françaises, milittant impénitent de la cause palestinienne, a tout le droit du monde à sa part. Sa lutte fait partie de cette grande lutte des opprimés partout dans le monde, et bénéficie du soutien et de notre solidarité.

De la prison de Domokos et de l’ aile spéciale de type C, je joins ma voix de solidarité et je salue le poing levé, Georges Ibrahim Abdallah. Bonne force et bonne liberté, camarade!

Dimitris Koufontinas

30/01/2015

(Traduction du texte grec)

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Texte de Nikos Maziotis, membre de la Lutte Révolutionnaire

pour Georges Ibrahim Abdallah

Intemporellement, point de référence particulier des luttes pour la libération humaine de la tyrannie, des chaînes du capitalisme, de l’ impérialisme et de l’ état, sont les camarades qui ont donnés leur vie dans cette lutte ainsi que les prisonniers captifs qui n’ ont pas craqué, qui n’ ont pas repentis et n’ ont pas renié leur lutte et leurs actions. En particulier ceux qui ayant choisi la lutte armée, malgré les longues années qu’ ils ont passé en prison, en détention spéciale et isolement, ils ont tenu haut le drapeau de la lutte. Un de ces camarades est Georges Ibrahim Abdallah qui était membre des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises et se trouve dans les prisons françaises depuis 1984, déjà dans sa 31éme année de détention.

Même s’ il a achevée sa peine de sûreté et est éligible à une libération conditionnelle, les autorités françaises, par suite des interventions continues des États-Unis, refusent de le libérer.

Les camarades qui sont tombés dans la lutte et les révolutionnaires emprisonnés comme le camarade Abdallah, ils sont les drapeaux de notre lutte contre le pouvoir du capitalisme, de l’impérialisme et de l’état. Ils sont eux qui donnent le brillant exemple des militants qui restent debout devant le prix et le coût.

Puisque on ne peut pas exhorter les peuples à se lever et se révolter contre le capitalisme et risquer le prix de la mort et la réclusion à long terme, si nous-mêmes ne pouvons pas tenir le coût de la lutte. Si nous ne prenons pas la responsabilité de nos actes, de notre participation à la lutte.

Les prisonniers captifs de la guerre sociale et de la guerre des classes, les camarades qui sont tombés dans la lutte sont les drapeaux de la révolution et qui les oublie, oublie la guerre elle-même.

Nikos Maziotis, membre de la Lutte Révolutionnaire

Prison de Domokos

(Traduction du texte grec)

Solidarität ist Kampf und Aktion

Während der letzten Jahre nach dem Ausbruch der Weltfinanzkrise, die seit 2009 neben anderen Ländern Griechenland getroffen hat, verfolgt der Staat, unter der Autorität der internationalen Finanzorganisationen wie dem Internationalen Währungsfonds, der Europäischen Zentralbank und der Europäischen Union, eine Politik, die das kapitalistische System retten soll. Gleichzeitig gab es eine intensive Zunahme der Unterdrückung und ein sich verhärtendes Vorgehen des Staates gegen diejenigen, die für die Unterwanderung des Kapitalismus und des Staates kämpfen, und die die bewaffnete revolutionäre Aktion gewählt haben, und das staatliche Gewaltmonopol und die Staatsmacht in Frage stellen, gegen diejenigen, die mit allen Mitteln kämpfen und sich gegen diese Politik der Rettung des Systems stellen.

Obwohl die Unterdrückung in Griechenland im Anfang des Jahrzehnts 2000 mit der Einführung der beiden Anti-Terror-Gesetze 2001 und 2004 intensiviert wurde, wurde es nach dem ersten Memorandum im Jahr 2010 noch schlimmer, als das Regime den sozialen Konsensus aufgrund eines einzigartigen Angriffes durch das Kapital und den Staat gegen die Mehrheit der Bevölkerung verlor.

Es ist daher kein Zufall, dass die Intensität der staatlichen Unterdrückung in all diesen Jahren mit dem Angriff des Kapitals und der Finanzelite zusammenhängt, die die Krise dafür nutzen, die Reichen reicher und die Armen ärmer zu machen. Die Verarmung, die Arbeitslosigkeit von Millionen Menschen, die Kürzungen der Löhne und Renten, die Enteignungen durch Banken, die grosse Umverteilung des gesellschaftlichen Reichtums von der Basis an die Spitze der sozialen Hierarchie haben alle mit der Unterdrückung zu tun.

Ausgehend von diesem Punkt wird die Unterdrückung durch den Staat jede Aktion, die eine Bedrohung darstellt, insbesondere bewaffnete revolutionäre Aktionen, die als hochgradige Bedrohung angesehen werden, angreifen. Es ist daher kein Zufall, dass sich in diesen Tagen in griechischen Gefängnissen Dutzende politische Gefangene und inhaftierte KämpferInnen befinden.

Folglich ist die Solidarität mit den inhaftierten KämpferInnen und GenossInnen die verfolgt werden, nicht nur Teil unseres Kampfes, sondern ist auch absolut im Zusammenhang mit dem Kampf für Subversion und soziale Revolution, in einer Weise, dass GenossInnen, Männer wie Frauen, die durch den Staat inhaftiert sind, ein untrennbarer Teil unseres Kampfes sind, sie sind ein Teil von uns.

GenossInnen, die wegen der Art der Kämpfe und Aktionen, die sie gewählt haben, gefangen gehalten werden, {wie den bewaffneten Kampf, Meuterei oder Demonstrationen (auch Auseinandersetzungen mit der Polizei oder Angriffe auf bestimmte Ziele des Systems wie Banken), Gebäudeübernahmen oder Bombenangriffe gegen symbolische Ziele, Aktionen des politischen Ungehorsams und Propaganda}, alle diese Gefangenen und ihre Wahl des Kampfes sind untrennbar Mitglieder unseres gemeinsamen Kampfes für den Umsturz des Kapitalismus und des Staates, sie sind ein fester Bestandteil unserer revolutionären Bewegung.

In diesem Sinne zeigen wir unsere Solidarität mit den politischen Gefangenen, unabhängig von der Reichweite des Kampfes / der revolutionären Bewegung aus der sie kommen. Solidarität mit politischen Gefangenen kann nicht selektiv oder teilweise sein, sie gilt allen politischen Gefangenen.

Was einen politischen Gefangenen auszeichnet ist sein/ihr Kampfaspekt vor Gericht und im Gefängnis, und seine/ihre Haltung seine/ihre Aktionen vor der Verhaftung und seine/ihre Haltung danach. Wir akzeptieren, dass alle vom Staat als illegal bezeichneten Arten von Aktionen Teil der revolutionären Bewegung sind, wie es die historischen Erfahrungen und Traditionen bewiesen. Wir lehnen daher jede Trennung von verschiedenen Kampfarten ab, wir lehnen Dipole ab wie “Legitimität oder Illegalität”, “massiven oder bewaffneten Kampf”, weil solche Trennungen und Dilemma nicht ermutigen, sondern den Kampf für Subversion und Revolution sabotieren, sie untergraben die Einheit zwischen GenossInnen, innerhalb und ausserhalb des Gefängnisses, während, im Gegenteil, sie die “Teile und Herrsche” -Taktik des Systems fördern, so dass die inhaftierten GenossInnen ungeschützt sind.

Auf der Grundlage dieser politischen Kriterien und Prinzipien, umfasst die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen die grosse Mehrheit der politischen Gefangenen und inhaftierten KämpferInnen, die in den griechischen Gefängnisse sind, ob sie die politische Verantwortung für die Zugehörigkeit zu bewaffneten revolutionären Organisationen übernommen haben, oder sie die Anschuldigungen gegen sie zurückweisen, ob sie GenossInnen sind, die für Bank Enteignungen verurteilt worden sind, oder es hängige Gerichtsverfahren gegen sie gibt und sie frei sind.

Zusätzlich zu diesen, basierend auf der Grundlage der gleichen politischen Kriterien und Prinzipien, gehören dazu auch die GenossInnen, Männer und Frauen, die Gesetzlose sind, die verurteilt wurden oder denen illegale Aktionen vorgeworfen werden, zum Beispiel bewaffneter Kampf. Als InternationalistInnen, da wir wissen, dass Solidarität keine nationalen Besonderheiten hat, zählen wir auch die türkischen KommunistInnen, die politische Gefangene in griechischen Gefängnissen sind, unabhängig von der Organisation der sie angehören, dazu.

Basierend auf den gleichen politischen Kriterien und Prinzipien, schliessen wir die, die nach persönlichen Entscheidungen, zu Informanten geworden sind und auf bestimmte Arten des Kampfes verzichten, aus. Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen glaubt, dass diejenigen, die so eine Art persönlichen Weg wählten, auf den Kampf selbst verzichtet und ihre GenossInnen aufgegeben haben und aufgehört haben zu kämpfen und politische Subjekte zu sein.

Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen betrachtet diese Gefangenen nicht als Opfer, sondern als GenossInnen, die ihren Kampf aus einer anderen Position im Gefängnis für die Subversion und die Revolution fortsetzen.

Es ist unvermeidlich, dass die Solidarität in hohem Masse von der politischen Position und durch die Stimme der Gefangenen selbst definiert wird. Es ist unvermeidlich, dass die Versammlung nichts anderes tun kann, als die Stimmen aller inhaftierten GenossInnen weiterzugeben. Dies bedeutet jedoch nicht, dass die Versammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen sich mit den Meinungen und den Äusserungen der inhaftierten GenossInnen identifiziert. Die Versammlung behält ihre Autonomie und Unabhängigkeit in Bezug auf die politischen Ansichten über den Kampf, die Bewegung und die Revolution. Ebenso behält sie sich vor, die Gefangenen zu kritisieren, wenn es notwendig ist, Stellung zu beziehen und, im Rahmen des interaktiven Beziehungen die wir aufbauen wollen, auf jeden Fall bereit sind, Kritik von GenossInnen zu akzeptieren. Die Versammlung ist nicht verpflichtet, bei Auseinandersetzungen und Streit zwischen den Gefangenen Partei zu ergreifen. Solidarität ist keine Empathie. Solidarität, wie jede soziale oder politische Praxis hat eine bestimmte Ideologie. Solidarität mit den politischen Gefangenen setzt voraus, dass sowohl die Geber und Empfänger sich von Anfang an einig sind, dass der Sturz des sozialen Systems zwingend notwendig ist, ohne gemeinsame Ansichten über alle Fragen der sozialen Gegensätze und des revolutionären Umsturzes zu teilen.

Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen ist eine offene Bewegung mit einem Vorgehen, das in Bezug auf die Frage der Solidarität auf einer konkreten und klaren politischen Vereinbarung zwischen den TeilnehmerInnen basiert. Solange wir uns klar sind, dass die Solidarität mit den inhaftierten GenossInnen ein Teil einer revolutionären Bewegung ist und untrennbar im Zusammenhang mit dem Kampf um die Subversion und Revolution steht, dann unterstützt unser Handeln nicht nur den Schutz der Gefangenen gegen die staatliche Repression, sondern fördert auch den Kampf für den Umsturz und die Revolution selbst. Auf dieser Grundlage befasst sich die Versammlung nicht mit der Rechtsverteidigung der Gefangenen oder dem Inhalt von Dokumenten-Daten der Gefangenen, um falsche Dilemmas über “den Unschuldigen” oder “den Schuldigen” abzuweisen. Im Vergleich zur Vergangenheit will die Versammlung den engen, fragmentarischen Rahmen der Unterdrückung umgehen, und das Thema der Einheit der Bewegung und des Kampfes um die Revolution ansprechen, durch Solidaritätsaktionen für unsere gefangenen GenossInnen, vor allem unter den aktuellen Bedingungen der Systemkrise, die das Kapital und der Staat als Vorwand nutzt um eine neue Art Totalitarismus einzuführen.

Was die revolutionäre Solidarität von anderen Arten der Solidarität unterscheidet ist, dass sie mit dem Kern der staatlichen Herrschaft und der bürgerlichen Legitimität kollidiert, dass es jedes spezielle Thema mit den generellen Anforderungen der befreienden Handlungen verbindet. Solidarität mit den politischen Gefangenen lässt die Kritik der DissidentInnen mit Aktionen verschmelzen und fordert zudem das staatliche Gewaltmonopol heraus, das zusammen mit persönlichem Eigentum die grundlegenden Pfeiler des Systems sind.

Heute mehr denn je gibt es eine zwingende Notwendigkeit, die Solidarität nicht von der Seite unserer eigenen Verteidigung gegen den Angriff durch den Staat zu sehen, sondern als unseren eigenen Gegenangriff, mit dem Ziel, den Kampf für soziale Befreiung eskalieren zu lassen. Die Bewegung sollte erkennen, dass die Verteidigung jener in Gefangenschaft, den politischen Gefangenen, ein fundamentales Grundprinzip von zentraler Bedeutung für die Existenz und Entwicklung ist.

Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen

JEUDI 29 JANVIER : AUDIENCE D’APPEL POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !

Le 5 novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a
rejeté la demande de libération que Georges Ibrahim Abdallah avait
formulée en mars 2014. Sa demande a été déclarée “irrecevable” au motif
que Georges Ibrahim Abdallah n’aurait pas fait, préalablement, l’objet
d’un arrêté d’expulsion.

Ce simulacre de justice témoignait une fois de plus du régime
d’exception appliqué à Georges Ibrahim Abdallah, qui est entré dans sa
31e année de détention ; il confirmait que son maintien en prison est
une décision politique de l’État français. En 2012, déjà, Valls –
alors ministre de l’intérieur – avait refusé de signer l’arrêté
d’expulsion qui aurait permis à Georges Ibrahim Abdallah de revenir
dans son pays, le Liban.

Georges Ibrahim Abdallah a immédiatement fait appel de la décision du
tribunal. Cet appel devait être examiné par la cour d’appel de Paris le
18 décembre, mais celle-ci décidait in extremis de reporter de plus
d’un mois son audience. Quelle qu’en soit la raison, ce nouvel épisode
judiciaire vient s’ajouter aux innombrables manoeuvres visant à
prolonger la détention de Georges Ibrahim Abdallah.

L’audience d’appel (non publique) se tiendra enfin le jeudi 29 janvier
2015.

Manifestant devant la prison de Lannemezan, le 25 octobre dernier, nous
avons fait entendre nos voix : « Georges Abdallah, tes camarades sont
là ! ». Pour l’audience en appel du militant communiste libanais,
combattant de la cause palestinienne, nous appelons à un

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ
Jeudi 29 janvier 2015, de 13h30 à 15h30
Esplanade de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e)
(métro : L4 Saint-Michel)

Libérez Georges Ibrahim Abdallah !

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)
http://liberonsgeorges.over-blog.com – liberonsgeorges@no-log.org

Freiheit für Marco Camenisch!

Ende des Jahres erfuhren wir, dass das schweizerische Bundesgericht in Lausanne Marcos Haftentlassung abgelehnt hat.

Die Klassenjustiz lässt ihn nach über 20 Jahren nicht raus, weil er sich nicht von den heutigen Kämpfen und seiner Geschichte distanziert.

Damit ist seine politische Identität gemeint!

Marco bezeichnet sich als “grünen Anarchisten”. Er kommt aus den Auseinandersetzungen der siebziger Jahre. Damals wegen einer militanten Anti-AKW-Aktion schon inhaftiert, konnte er mit anderen Gefangenen fliehen und wurde 1991 in Italien wieder eingesperrt und später in die Schweiz ausgeliefert.

Er lehnt heute weiterhin das kapitalistische System ab und tritt für eine befreite Gesellschaft ein, die nur im Bruch und Abschaffung des Bestehenden möglich ist.

Er lehnt militante Interventionen weiterhin nicht ab und hat regen Kontakt mit vielen Menschen im In- und Ausland, die für ein anderes Leben jenseits der herrschenden Normen eintreten.

Auch beteiligt er sich an vielen politische Debatten, übersetzt Texte und tritt häufiger in Hungerstreiks, um seine Solidarität mit Kämpfen überall auf der Welt zu bekunden, wie z. B. im letzten Sommer für die politischen und rebellischen Gefangenen in Griechenland, die zur Zeit in Isolationstrakte nach Stammheimer Vorbild verlegt werden.

Marco ist 62 Jahre alt und ist trotz über 23 Jahren im Knast weiterhin ungebrochen. Er ist einer von vielen revolutionären Langzeitgefangenen. Ein weiterer revolutionärer Langzeitgefangener, der Kommunist Georges Ibrahim Abdallah, ist seit über 31 Jahren in Frankreich weggesperrt, kürzlich wurde auch seine Freilassung von den Herrschenden verweigert . Auch er ist ungebrochen und hält ebenso wie Marco an seiner revolutionären Haltung fest.

Es gibt revolutionäre Langzeitgefangene aus unterschiedlichen Zusammenhängen, wie KommunistInnen, AnarchistInnen und InternationalistInnen, die jahrzehntelang in den Kerkern in diversen Ländern schmoren.

Sie sind Geiseln des Staates, sollen die Bewegung draußen abschrecken und davon abhalten, Kämpfe draußen weiter zu führen.

Die internationale Solidarität für Georges, ebenso wie für Marco, zeigt aber, dass dieses Kalkül der herrschenden Klasse nicht aufgeht.

Greifen wir die Kampagne der RHI (Rote Hilfe International) für die Freilassung aller revolutionären Langzeitgefangenen auf und kämpfen wir für deren Freiheit!

Netzwerk Freiheit für alle politischen Gefangenen 

Quelle: http://political-prisoners.net/

Letter by Kostas Gournas, imprisoned member of Revolutionary Struggle, from inside Domokos Type C Prison (Greece)

January 9th, 2015

The coalition government New Democracy-PASOK [right and left political parties] did not only flirt with the extreme neo-liberalism imposed by the Troika [IMF-ECB-EC], it was the biggest supporter and helped in the shaping of the memorandum policies. It not only flirted with the far-right agenda of the Golden Dawn [fascists political gang], it was itself the political and institutional expression of the deeply far-right state that promotes the transformation of society into a fascist one.

C’ type prisons
and the legal framework that defines a regime of exclusion for the prisoners is part of the memorandum policies that have messed up the lives of thousands of proletarians. A living prison inside the prison that aims for the political isolation and de-politicization of the political prisoners and their actions, vengeful treatment of the disobedient and is a means of dissuasion for all prisoners.

During its swan song, the government has transferred social and political prisoners to the new C’ type wing in Domokos. Just a few days before the premature elections that were sped up when the government lost the trust of the Troika, the opening of the special wing in Domokos marks the re-ascertainment of the “law and order” dogma with the establishment of its crown. A few days after the partial regression in the Romanos case, the government raises the stakes by imposing its injured power.

The confrontation with the regime of exclusion in the C’type prisons is not simply a confrontation between the prisoners, the solidarity movement and society against the government that is going or the one that will come after the elections. It is a battle we all ought to spread/fight with the deep state in its core and against its indispensable identification with the neo-conservative “antiterrorist” dogmas of imperialism. It is a battle that concerns all of society which is hurting today by the brutal policies of Capital, a battle against the transformation of society into a fascist one.

Against the terrorism of State and Capital
Ahead comrades, for the structuring of the social revolution

4/1/2015
Kostas Gournas
C’type prisons of Domokos

Translated by Act for freedom now!
Slightly edited for clarity by 325

Mitteilung von Nikos Maziotis

FÜR DIE “ROTE HILFE  INTERNATIONAL”

Hallo, Genossen

Es geht mir sehr gut und ich wünsche euch das gleiche. Ich schreibe, um euch über die Situation hier zu informieren.

Ich wurde vor kurzem in ein Hochsicherheitsgefängnis (Typ C) in Domokos verlegt. Ich war der erste Gefangene, der  hierher verlegt wurde und nach mir haben sie einige andere politische und soziale Gefangene hierher verlegt. Zur Zeit unterscheiden sich die Haftbedingungen hier nicht von denen in anderen Gefängnissen. Der Strafvollzug bleibt der gleiche für alle Arten von Gefängnissen, A, B und C. Es gibt keine besonderen Haftbedingungen hier, aber das Gesetz, in Bezug auf die Gefangenen in einem Typ-C Gefängnis, ist härter als das Gesetz für Gefangene in Typ-A- oder B-Gefängnissen. Insbesondere sieht das Gesetz vor, dass die Gefangenen in Typ-C-Gefängnissen, die lebenslänglich verurteilt wurden, für 20 Jahre inhaftiert werden müssen, das sind 4 Jahre mehr, als diejenigen, die in Typ-A- oder B-Gefängnissen inhaftiert sind. Das gleiche Gesetz bestimmt, dass Häftlinge in Typ-C Gefängnissen nicht das Recht haben, im Gefängnis zu arbeiten, kein Recht auf eine Strafminderung haben und auch keinen Hafturlaub bekommen.

Hinsichtlich der Verletzung meines rechten Armes, gibt es erhebliche Fortschritte. Jeden Monat muss ich in ein Krankenhaus zur ärztlichen Untersuchung gebracht  werden.

Nun möchte ich euch über einige Aktionen hier informieren. Es wurden von 4 anarchistischen Gruppen 4 öffentlichen Manifestationen in 4 Städten in Griechenland vorgeschlagen und organisiert, in Thessaloniki, Athen, Heraklion auf Kreta und Patras, mit dem Thema “Bewaffneter Kampf, revolutionäre Bewegung und soziale Revolution”, ich habe per Telefon aus dem Gefängnis in Thessaloniki zu den GenossInnen gesprochen. Das Ziel dieser öffentlichen Manifestationen war es, die Verbindung zwischen bewaffnetem Kampf und revolutionärer Bewegung zu zeigen, dass der bewaffnete Kampf und die Stadtguerilla ein Teil des Kampfes für den Umsturz des Regimes und ein Teil der Revolution sind, und dass für die Revolution die Existenz einer organisierten revolutionären Bewegung mit einem klaren politischen Programm für den Umsturz des kapitalistischen Staates und den revolutionären Wiederaufbau, notwendig ist. Diese öffentlichen Manifestationen waren sehr erfolgreich und mit der Teilnahme von vielen GenossInnen wurden viele Aspekte des Themas diskutiert. Bei der zweiten öffentlichen Kundgebung in Athen am 17. Oktober versuchte der Staat mich am Sprechen zu hindern, als ein parlamentarischer Vertreter verlangte, dass die Manifestation verboten wird und so stellten sie die Telefone im Thessaloniki-Gefängnis, in der Sektion in der ich war, ab und ich konnte nicht mit den GenossInnen kommunizieren. Trotzdem fand die öffentliche Manifestation in Athen wie geplant statt und die Genossin Pola Roupa schickte einen Text zum Thema, der vorgelesen wurde. Die öffentliche Manifestation in Athen wurde am 5. November wiederholt, als ich schliesslich zu den GenossInnen sprechen konnte. Der Rest der öffentlichen Manifestationen am 21. November in Heraklion und am 3. Dezember in Patras verlief ohne weitere Probleme. Die erste war am 9. Oktober in Thessaloniki. Ich sprach über das gleiche Thema auch über eine Radiostation, Radio “Revolt” in Thessaloniki, die die Bewegung unterstützt.

Ich möchte euch auch darüber informieren, dass mein Vorschlag, eine Solidaritätsstruktur namens “Solidaritäts Versammlung” für politische Gefangene, militante Gefangene und verfolgten KämpferInnen in Griechenland, von den GenossInnen angenommen wurde. Die Solidaritätsversammlung hat bereits eine Plattform dazu veröffentlicht. Die Bedingungen dieser Plattform umfasst alle militanten Häftlinge und in Griechenland Verfolgte, die anarchistischen und kommunistischen Häftlinge, einschliesslich der türkischen KommunistInnen der DHKP, die in Griechenland inhaftiert sind und jene GenossInnen, die zu Gesetzlosen erklärt wurden und des bewaffneten Kampfes beschuldigt sind. Es gibt eine Ausnahme für diejenigen, die mit dem Staat zusammengearbeitet haben, Informationen an die Polizei gegeben haben und reuige Aussagen über den bewaffneten Kampf gemacht haben.

Meiner Meinung nach sollte die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und militante Gefangene und Verfolgte in Griechenland, und die Roten Hilfe International, zu Solidarität Fragen miteinander Kontakt aufnehmen.

Ich nehme an, dass ihr über die politische Situation in Griechenland informiert seid, über den Fall der Samaras Regierung, die Wahlen vom 25. Januar 2015 und über die Möglichkeit, dass die Regierung in die Hände der Mitte-Links-Partei der offiziellen Opposition übergeht.

Mit revolutionären Grüssen aus dem Gefängnis in Domokos, Griechenland,

Nikos Maziotis

Greece: More transfers of prisoners to the maximum-security prison in Domokos

Anarchist Nikos Maziotis, member of Revolutionary Struggle, has been incarcerated for four days in the 5th wing of the new type C prison in Domokos.

On January 2nd, 2015, two more prisoners convicted as members of armed revolutionary organizations, anarchist Kostas Gournas (Revolutionary Struggle) and Dimitris Koufontinas (17 November), were transferred from the dungeon cells of Koridallos women’s prison to the maximum-security facility of Domokos. On the same morning, anarchist prisoners Yannis Naxakis and Grigoris Sarafoudis, both convicted for armed robbery in Pyrgetos-Larissa as well as for—alleged—participation in an armed revolutionary organization (Conspiracy of Cells of Fire), were also taken from the men’s prison in Koridallos to the type C prison in Domokos. Sarafoudis was moved to Domokos even though, for the present, he is co-accused in Filotas-Florina armed robbery case alongside other comrades, whose trial will continue in the special court of Koridallos prison this January.

Meanwhile, since New Year’s Eve until today, several other prisoners have been transferred to the maximum-security prison in Domokos.

Quelle: http://en.contrainfo.espiv.net/2015/01/02/greece-more-transfers-of-prisoners-to-the-maximum-security-prison-in-domokos/