Monthly Archives: February 2015

Antireptreffen zu Vorladungen wg Demo gegen AUNS/UKIP

Antirepressionstreffen im Infoladen Rabia, 2.3.15 um 18:30

Alle, die Vorladungen wegen „Teilnahme an einer unbewilligten Demonstration“ im Zusammenhang mit der Demo gegen die Veranstaltung der AUNS & UKIP vom 4.10.14 erhalten haben, sind eingeladen, am 2. März um 18:30 ans Antirepressionstreffen im Infoladen Rabia zu kommen. Wir können uns da über euere Fragen, über die Einvernahme & die Fragen der Polizei (schreibt diese unbedingt auf!) austauschen sowie das Wie-Weiter diskutieren.
Diejenigen, die am 2.3 nicht kommen können/wollen, bitten wir, uns das Erhalten des Strafbefehles mitzuteilen sowie wenn möglich ein Gedächtnisprotokoll der Einvernahme per Mail oder Post zukommen zu lassen.

Antirepressionsgruppe Winterthur, 24.2.15
antirepwinterthur(ät)riseup.net

Antirep Winti c/o Infoladen Rabia
Bachtelstrasse 70
8400 Winterthur


Nochmals…

Solltest du eine Vorladung durch die Polizei (oder Staatsanwaltschaft) erhalten, oder andersweitig durch diese kontaktiert werden, melde dich unbedingt bei der Antirepressionsgruppe Winterthur (auch mit Angabe des Datums der Vorladung):
antirepwinterthur(ät)riseup.net

WICHTIG:
>Falls du vorgeladen wirst, mach unbedingt Aussageverweigerung! Die einzigen Angaben, die du machen MUSST, sind: NAME, VORNAME, MELDEADRESSE, HEIMATORT, GEBURTSDATUM.
Aussageverweigerung ist dein Recht & bewahrt dich davor, dich selber oder Andere zu belasten. Dies gilt insbesondere auch, sollte die Polizei dir Fotos oder Filmmaterial vorlegen: Egal, ob -du dich oder Andere darauf erkennst oder -du dir sicher bist dass nicht du abgebildet bist oder -sie behaupten, das wärst doch eindeutig du, SAGE NICHTS DAZU.
(Doch auch wenn du bereits Aussagen gemacht hast, melde dich!)

>Solltest du zu einem späteren Zeitpunkt einen Strafbefehl/Busse erhalten, reiche unbedingt innerhalb der angegebenen Frist schriftlich & per Einschreiben Einsprache dagegen ein. Dann ist es möglich, die Akten anzuschauen & verschafft uns Zeit, zusammen zu schauen, wie du dich dagegen wehren kannst. Nach einer verpassten Frist sind juristische Schritte nicht mehr möglich!

>Erzähl in deinem Umfeld weiter, dass sich alle melden sollen, die etwas von Polizei/Staatsanwaltschaft hören.

Zusammen können wir uns gegen ihre Repression wehren, auch dieses Mal!

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH

RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION

MERCREDI 25 FÉVRIER 2015

DEVANT L’AMBASSADE FRANÇAISE D’ ATHENES

(Coin des rues Vas. Sofias et Akadimias)

Le communiste révolutionnaire Georges Ibrahim Abdallah est dans son 31er année d’enfermement dans les prisons françaises. Toutes les demandes de libération conditionnelle qu’il a faites jusqu’ici ont été rejetées par les tribunaux sous des prétextes divers, après des interventions continues du State Department américain et du lobby sioniste aux gouvernements français. L’Etat français, en rôle de protectorat, met en œuvre un système d’exclusion contre un militant qui est libérable depuis 1999.

Le 5 Novembre 2014, le tribunal d’ application des peines de Paris a rejeté la neuvième demande de libération que Georges Ibrahim Abdallah avait soumis en Mars 2014.

La demande d’Abdallah était considérée «irrecevable» sous le prétexte que précédemment il n’a pas fait l’objet d’un arrêté d’expulsion. Cette parodie de justice, confirme encore une fois le régime d’exception applicable à Georges Abdallah pour plus de 31 ans. Il est confirmé que le maintien en détention de Georges Abdallah est une décision politique du gouvernement français.

L’ acharnement de l’État contre Georges Abdallah, qui, sous la loi française, a le droit de libération conditionnelle depuis 1999, a déjà eu lieu à deux reprises lorsque des décisions de justice favorables à sa libération ont été annulées aux ordres du gouvernement français. En 2012, le pro-sioniste Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur et maintenant premier ministre de la France, avait refusé de signer l’arrêté d’expulsion du camarade Georges pour qu’il rentre dans son pays, le Liban. Les autorités libanaises étaient engagées à le rapatrier immédiatement dès sa libération.

À l’été 2014, François Hollande et le gouvernement du premier ministre Valls ont proclamé leur soutien à l’Etat d’Israël, pour son guerre génocidaire contre le peuple de Gaza. Il ne nous provoque donc aucune surprise que la complicité de l’impérialisme français avec le sionisme et les États-Unis a pour conséquence des rejets continus de la libération de Georges Abdallah.

Georges Abdallah reste toujours un communiste militant, anti-impérialiste et anti-sioniste. Il continue la résistance sans repentances ou remords pour le combat qu’il a toujours mené et continue de mener pour la justice et la liberté, au côté des peuples opprimés et en particulier du peuple palestinien.

Comme des plusieurs voix dans notre pays et dans le monde, nous sommes fiers de soutenir la cause de Georges Ibrahim Abdallah et nous intensifierons les rassemblements de solidarité jusqu’à sa libération et son retour au Liban.

Le 26 Février 2015, le tribunal d’application des peines de Paris rendra sa décision sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah suite à l’appel de la décision négative de novembre  2014. Pendant de nombreuses années, dans des nombreux pays, un mouvement massive de solidarité avec Abdallah s’est développé, avec des démonstrations, des marches et des rassemblements. Nous joignons ce mouvement pour demander la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah et nous invitons à l’action à l’ambassade française à la veille de l’audition de l’appel. Des appels similaires sont apparus dans d’autres villes européennes.

20/02/2015

RÉSEAU DE SOLIDARITÉ AVEC LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE
http://palestineresist.gr
palestineresist.gr@gmail.com

(traduction du text grec)

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Texte de Dimitris Koufontinas pour Georges Ibrahim Abdallah

Récemment en France, le système politique, avec Marine Le Pen en premier lieu, a exprimé sa foi aux «valeurs de la République française».

Avec eux s’ est accordée précipitamment la postmoderne intelligentsia française (et autre), qui légalise au nom de ces «valeurs» tous les génocides de la classe dirigeante française à l’étranger ainsi que toute la violence étatique et la fascistisation à l’ intérieur de la France.

Cette intelligentsia si bavarde, qui dévalorise moralement toute forme de contre-violence populaire (que ce soit des actes de vengeance ou des actions des organisations révolutionnaires qui fonctionnent au niveau idéologique et créent de la conscience), en même temps elle considère impensable de défendre les victimes de la classe dirigeante française, tant à l’extérieur qu’ à l’ intérieur de la France.

Ainsi elle n’a pas trouvé un mot à dire sur le combattant de la résistance palestinienne, Georges Ibrahim Abdallah, qui reste captif du pouvoir français pendant 31 ans. Elle suit avec une apathie et un silence complice la torture permanente du camarade Abdallah, dans cette farce hypocrite jouée entre les pouvoirs judiciaire et politique de la France, en alternant le rôle du «bon» et du «mauvais», toujours avec le même résultat: Abdallah restant otage, à la gloire de ces fameuses «valeurs de la république française» et de la culture française.

Cette intelligentsia, qui est si prête à offrir un certificat de légitimité au pouvoir, elle ne doit pas oublier les paroles de Robespierre, que les critères des pouvoirs sont distincts des critères des peuples.

Et, selon les critères des peuples, Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré 31 ans dans les prisons françaises, milittant impénitent de la cause palestinienne, a tout le droit du monde à sa part. Sa lutte fait partie de cette grande lutte des opprimés partout dans le monde, et bénéficie du soutien et de notre solidarité.

De la prison de Domokos et de l’ aile spéciale de type C, je joins ma voix de solidarité et je salue le poing levé, Georges Ibrahim Abdallah. Bonne force et bonne liberté, camarade!

Dimitris Koufontinas

30/01/2015

(Traduction du texte grec)

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Texte de Nikos Maziotis, membre de la Lutte Révolutionnaire

pour Georges Ibrahim Abdallah

Intemporellement, point de référence particulier des luttes pour la libération humaine de la tyrannie, des chaînes du capitalisme, de l’ impérialisme et de l’ état, sont les camarades qui ont donnés leur vie dans cette lutte ainsi que les prisonniers captifs qui n’ ont pas craqué, qui n’ ont pas repentis et n’ ont pas renié leur lutte et leurs actions. En particulier ceux qui ayant choisi la lutte armée, malgré les longues années qu’ ils ont passé en prison, en détention spéciale et isolement, ils ont tenu haut le drapeau de la lutte. Un de ces camarades est Georges Ibrahim Abdallah qui était membre des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises et se trouve dans les prisons françaises depuis 1984, déjà dans sa 31éme année de détention.

Même s’ il a achevée sa peine de sûreté et est éligible à une libération conditionnelle, les autorités françaises, par suite des interventions continues des États-Unis, refusent de le libérer.

Les camarades qui sont tombés dans la lutte et les révolutionnaires emprisonnés comme le camarade Abdallah, ils sont les drapeaux de notre lutte contre le pouvoir du capitalisme, de l’impérialisme et de l’état. Ils sont eux qui donnent le brillant exemple des militants qui restent debout devant le prix et le coût.

Puisque on ne peut pas exhorter les peuples à se lever et se révolter contre le capitalisme et risquer le prix de la mort et la réclusion à long terme, si nous-mêmes ne pouvons pas tenir le coût de la lutte. Si nous ne prenons pas la responsabilité de nos actes, de notre participation à la lutte.

Les prisonniers captifs de la guerre sociale et de la guerre des classes, les camarades qui sont tombés dans la lutte sont les drapeaux de la révolution et qui les oublie, oublie la guerre elle-même.

Nikos Maziotis, membre de la Lutte Révolutionnaire

Prison de Domokos

(Traduction du texte grec)

Eco-anarchists Billy, Silvia and Costa are on trial again 23 April 2015 (Italy)

From informa-azione.info
Translated by act for freedom now

THE TRIAL OF BILLY SILVIA AND COSTA IS APPROACHING:
LET’S RELAUNCH THE STRUGGLE AGAINST TOXICITY

Five years have passed since we were arrested in Switzerland when police at a checkpoint on the Albis pass, Canton of Zurich, found explosives, propane gas canisters, petrol cans and several copies of a claim by Switzerland Earth Liberation Front in the car we were in. The target of the proposed attack was the Binning and Rohrer Nanotechnology Centre, a structure that was under construction at the time, property of IBM in collaboration with ETH, the Federal Polytechnic of Zurich.

The trial took place a year and a half later where we were accused of: preparing deliberate arson; concealing and transporting explosive material; unauthorized trade (importation) of explosives. Federal prosecutor Hansjörg Stadler demanded sentences of 3 years and 4 to 8 months, broadly accepted by federal judge Walter Wütrich. The court confirmed all the charges, except that of illicit traffic (importation) of explosives, a charge we were cleared of.

Parallel to this, the Public Prosecutor of Turin had begun a thorough investigation of the explosive cartridges that the Swiss authorities had found on us to find out where the material had come from. When the investigation was completed, prosecutor Enrico Arnaldi Di Balme issued three more charges against us: terrorist activity involving lethal and explosive devices, possession and transport of explosives in the public space and receiving stolen goods (explosives), all charges aggravated with ‘terrorist intent’.

In these last 5 years our analysis of the present has been reconfirmed, and consequently our anarchist and environmentalist beliefs have simply strengthened. Nano-biotechnologies are the latest path beaten by the techno-industrial capitalist system in the plunder and devastation of the Earth. These paths, like all the previous ones (think of the Industrial Age), are presenting as miracles what we can easily imagine are destined to turn into nightmares. These technologies are born from the new vision of the world of the computer era that has substituted the mechanistic one of levers and gears with a mathematical one of information bits where the whole of reality must fit into one algorithm. This new vision has now taken root as it is more suited to the needs of the present system. In asserting itself it has opened up hitherto undreamed possibilities for science to carry out what the moment and self-cannibalism of the system are urgently pressing it to do: appropriate everything in the universe and break it down into its smallest, infinitesimal components, into ‘bits’.

In other words, to achieve some universal basic unit with which scientists can reduce the whole of the existent to a level of interchangeability and equivalence so that through the engineering of this new (inaccessible up until now) raw material it will be able to make anything in the universe usable for the needs of power. These technologies are therefore the pillars upon which the system will be able to re-arrange the processes of production and supply that are vital to its growth, a growth to infinity on a planet that has already been plundered beyond the limits of its possibilities. And, as in the case of GMOs [Genetically Modified Organisms], the convergence of the sciences is the latest promise of a development trend that is supposed to tackle the ecological crisis that ecocidal progress itself has taken us to.

As we have written elsewhere, the Binning and Rohrer Nanotechnology Centre was rendered operative and inaugurated a few months before our trial in Switzerland. For almost three years it has been offering 950 square metres to collaboration in the basic research for new materials and elements of nanometric construction. This site will allow the researchers of IBM, ETH and their partners to push the knowledge and above all the application possibilities of nanotechnology far beyond, very far beyond, the current use reached by cosmetics, tyres and nanotech sprays. That is what the director of the structure Matthias Kaiserswerth is promising. For us, even if the men of IBM and ETH boast of having a laboratory that is unique in the world – and in certain aspects they are right – the reality is that the places where the engineering and manipulation of life and the planet are being pushed forward are numerous and scattered a little everywhere. From the research centres of the multinationals to the universities, from scientific hubs to international research institutes: this world is moving parallel to the reality we know, planning and building a future that will be imposed upon us, some aspects of which we can already see around us. This world has a name and address.

We have felt the urgency of trying to build struggles against this development more and more throughout the years, starting by understanding how indispensable bio and nanotechnologies are to the system and their potential harm. It is important to clarify that this harmfulness does not so much concern damage to human health or the environment as the relation between power and technology that is becoming a remodelling/substitution/ destruction of living ecosystems. It is a far wider concept of nocivity [toxicity/harmfulness] directly linked to nocivity as a whole: the system itself. We still feel this urgency, and given the advance of the technological and industrial system we are still convinced that it must be translated into a radical critique, which cannot ignore the economic and social context of which these nocivities are both a product and a necessity. In turn, this critique must be able to transform the oceans of ink and words required to express and deepen it, into struggle and direct action. So we are still convinced of the need to develop radical environmental struggles against this deadly techno-industrial system; but we want to point out that the struggle needs to be seen as a real possibility to put everything into question, not just a space to find a role in the political theatre or for offering ‘eco-sustainable’ alternatives to the system.

What we see is how the places of techno-scientific power are being decentralized and molecularised into a constellation of interests and ultra specific projects, although these are still necessarily all interconnected. Intervening and striking where it hurts most is always less evident and easy to understand. A constant source of inspiration in this respect are those all over the world who, still feel the urgency of the struggle, are carrying out projects, campaigns and mobilizations in defence of what they feel they are a part of, and sabotaging and attacking the gears of the techno-scientific patriarchal and capitalist industrial system.

We know that putting oneself on the line through the struggle probably means having to face repression sooner or later, and there’s no escape from that. What one can and must avoid is leaving those who have been struck by the repression alone. Support for prisoners is something that can’t be forgotten, and besides solidarity and basic support, it is just as important and fundamental to carry on the struggles that the comrades are paying for. As far as we are concerned, now outside these walls, we really appreciate the efforts of so many who have organized events and initiatives over recent months. As well as the warmth of their immediate necessary support they have given space to our case and above all, to the topics we want to discuss and express what we feel. This is fundamental for us.

April 23 is the day set for the preliminary hearing, where it will be decided whether or not this ‘déjà vu’ trial is to take place. For our part, we are not as interested in drawing attention to our specific case and the trial against us, as in the desire to succeed in also transforming this moment into an occasion, mobilization, to re-launch these topics and feelings we share.

Not putting repression at the centre of things, but acting without delegating to others, against bio and nanotechnologies, nuclear power and all other forms of nocivity produced by this system of death; against the present moment of annihilation and devastation.

For earth liberation, for animal liberation

Billy, Costa, Silvia.

[Luca (Billy) Bernasconi, Costantino Ragusa and Silvia Guerini]

February 2015
In view of the trial where we are going to have many legal costs, we are asking everyone for their support through benefit initiatives and donations to the postal account in the name of:

Marta Cattaneo
IBAN:IT11A0760111100001022596116
Reason for payment: solidarity with Silvia Billy Costa
Contacts: info@resistenzealnanomondo.org

resistenzealnanomondo.org

Quelle: http://325.nostate.net/?p=14817

Palästinensischer Verantwortlicher: Äußerungen Liebermanns über Hinrichtung palästinensischer Gefangene sind unmenschlich

Ramallah (IRNA) – Der Leiter der Organisation für palästinensische Gefangene in Israel, Issa Qaraqe, hat die Äußerungen des israelischen Außenministers, der die Hinrichtung palästinensischer Gefangene gefordert hatte, als unmenschlich und rassistisch verurteilt; sie würden alle internationalen Gesetze brechen.
Qaraqe sagte gestern zu XINHUA: Die Äußerungen von Liebermann sind Zeichen des Rassismus und der Hetze zum Hass und Feindseligkeit. Damit stellt er die Genehmigung zum Mord an Gefangenen und Einsatz aller Mittel gegen die Menschlichkeit und zum Chaos aus. Liebermann verletzt mit seinen Worten alle internationalen Gesetze und allen voran die 4. Genfer Konvention, die die Besatzer für das Leben der Gefangenen verantwortlich macht. Radio Israel hatte unter Berufung auf Liebermann berichtet, Israel müsse manche palästinensische Häftlinge hinrichten, denn ihre Freiheit oder ihr Austausch würde die Möglichkeiten zum Vergeltungsschlag schwächen. Zurzeit werden rund 7000 Palästinenser in israelischen Gefängnissen festgehalten, die meisten ohne Anklage oder Gerichtsverfahren und nur durch willkürliche Verhaftungen.

Brief von Nikos Romanos

Translated by Act for freedom now!

I am writing this text to critically evaluate the struggle we carried out, as it is an important legacy that needs to be analysed so that we can use it as a strategy compass for the hard days ahead.

The State, aware of the political defeat it suffered, is counter-attacking on other fronts of the struggle, so the continuation of a coordination based on specific agreements is necessary. Not only as a defensive battle position but as a conscious possibility of re-entering the chessboard with assertion as some comrades have rightly said.

During the hunger strike the State weighed up what the political cost of my possible extermination would be; the more the multi-form solidarity movement strengthened, the more the State changed its rhetoric. In brief we can say that the chameleons of government policies changed colour four times. From provocative indifference to superiority, then to a show of power, followed by panic. But let me be more specific.

“Provocative indifference”

The Ministry of Justice secured the intransigence of judicial authority through political orders right from the start of the hunger strike. This was obvious from the moment that the Special Appellate interrogator Nikopoulos took up the case. Up until then he had claimed to have no jurisdiction. This was confirmed when the Ministry of Justice made an announcement just before my claim was examined in another judicial council, in which the reason for my not getting the furlough was explained, passing on the responsibility to Nikopoulos’s negative decision.

This was something I realized and had communicated to the comrades beyond the walls in my intervention at the event in the Polytechnic, as well as in the text that I wrote during the hunger strike. That’s why my choice of making a claim to all the judicial councils had the precise aim of revealing the government’s political strategy, causing simultaneous hotbeds of increasing intensity, which is what happened as I shall explain better.

The phase of chronic indifference ends with my admission to hospital and the mainstream media’s focus on my case.

“Superiority”

The State mechanism had already planned its strategy for this phase and began the process of materialising it communicationally. Given, as I said, that it had secured the intransigence of judicial authority, it would then present an amendment which would seemingly solve the problem in the eyes of “public opinion”. The case would be followed through the distorting lens of the mainstream media, while it basically it was toughening its correctional policy even more by demonstrating the dogma of zero tolerance to all resistance.

On my back they attempted a restructuring of the correctional policy of the fascist legislation for the C’type prisons. This would now concern all prisoners, as no prison council would ever give an educational furlough because tele-conferencing would solve the problem, relieving them of their permanent fear of responsibility.

With this changing inter-State strategy the authorities want to demonstrate to their subjects that the struggle always makes things worse and that only they, like small gods, can help common mortals. This is how the State monopoly of violence is secured and State omnipotence is validated. This is why the State intensifies repression after every guerrilla act, this is why the MAT (riot cops) beat people indiscriminately at protests, this is why the military councillors of the capitalist super-powers write in their manuals that in order to attack the morale of any resistance you must target the non-combatants. Because the aim is to internalize fear and turn everyone against those who are factually disputing the existent. This is exactly why all “provocative chatter”, theories that put the blame for repression on the urban guerrillas and the condemning of direct action give political support to power, consciously or unconsciously aligning with it.

Therefore, with this successful recipe in mind, governmental executives and known major-journalists vomited mud on me on a daily basis.

Athanasiou (ex-Minister of Justice) himself, before my claim was even examined in other judicial councils and forgetting the standard that executive authority does not intervene in judicial matters, said: “Even if god himself were to come down, Romanos would not get his furlough”. Soon we will live the days of the second coming, and despite being an anarchist I have begun to pray that the State be destroyed by divine intervention, maybe god has finally chosen the side of revolution. Judgement day is coming, Mr. Athanasiou, repent.

This and many others were targeted political interventions pointing to their superiority, wanting to make me believe that I had already lost. Suddenly a filthy riff-raff of politicians, columnists and commentators all had an opinion. With words that dripped blood they stressed that an unrepentant criminal cannot blackmail the State. They would really like to see me kiss the cross of repentance with which they sanctify their crimes, it would be a trophy for them to see an anarchist begging for mercy. A victory for them to write down in gold letters in the book of the history of subjugation those who did not bow their heads to their power. A victory I would never give them.

Demonstration of strength

The more the 6th of December approached along with whatever this means to each one, the hunger strike and the dynamics that developed around it emerged as a major political question for the regime.

The State, continuing the strategy I mentioned above, announced the voting of the amendment on December 9th and was ideologically and repressively prepared for the attack it was receiving. Meantime, through the mass media and prosecutor Evaggelia Marsioni the question of my force-feeding was rendered public. This happened so that in the eventuality of my dying they could give penal responsibility to the doctors, whom they had threatened to sentence to life imprisonment.

A characteristic example is the embalmed Tragas, who wondered why the doctors had not yet tied me to the bed in order to perform the force-feeding and could not understand why no one was bothering with the problems of other prisoners. Of course the sensitivity of this specific journalist was extremely selective since a few months earlier he had dedicated hours on end crying about the unfair treatment of slime-ball Lavrendiadis (banker accused of embezzlement), something obvious since Lavrendiadis had plenty of what Tragas was interested in, money.

Even the prime-minister of this cursed country, in a conflict he had with Tsipras in parliament for their own party reasons concerning my case, informed the whole of Greece that I have been sentenced to “15 years for a robbery with a Kalashnikov” in the style of a war correspondent under the influence of psychotropic-pharmaceuticals.

In the meantime major publishers and business lobbies prepared for war through their salaried pen-pushers. Some of the statements that came out just before the 6th of December are indicative.
“If the State retreats it will appear that it is giving privileged treatment because it was blackmailed”
“The hunger strike has become the reason for the most violent protests of the last 2-5 years while the State is called to save face against its defiers”

“No law-abiding class can give a furlough to someone indicted and convicted who does not respect the laws”
“Zero tolerance and undercover police on every block”
“Three days of suspense for Athens with 20.000 police officers on the streets”

And when the day came and prolonged enraged clashes broke out with the thousands of cops, all these people wondered about the failed operational plan of the police. What they cannot understand is that memory is a well-honed knife. Memory, present and future are connected with an invisible thread of pain and hope. Pain for those who were left behind and now appear only as ghosts that haunt their sleep. Hope for those who stubbornly seek the traces in the snow in the frantic course for a slave-less life. That is where the revolutionary perspective is born, in the constant insurrection that knows where it comes from, where it is and where it is heading. That is where all of us who believe in the force of the free human meet. And in the passing of time, in the turning of the circles we might be few or many but never alone.

“Panic”

The panic of the State mechanism made its appearance when they realized that the zero tolerance plan had failed and that contrarily revolutionary solidarity continued to grow, igniting a strong social polarization and forcing wider social forces to take a position for or against.

Their last spasmodic move was the negative decision of the Supreme Court the day the amendment was due to be voted in Parliament in order to blackmail me into accepting defeat, something that they did not succeed in doing since I started a thirst strike as well, as I had decided, in the final days.

Independently of this however the political world had realized that if the State murdered me with its attitude an insurrection would break out and it would be especially destructive for their political plans. It would have given the coup de grace to the economy that was expecting profits from the consumerist high of Christmas, it would have damaged the image of the country abroad because of the murderous attitude towards the hunger strike as well as the desperate attempt to present Greece as a country safe for tourists and investors, and at the same time stigmatize the political career of government officials.

This is why the same journalists, who a few days earlier had given a recital defending the dogma of zero tolerance, now call the government to find solutions wearing the suit of humanitarianism which is always well pressed and ready in the closet of democracy for such urgent situations. They stressed through the newspapers and TV channels that the hunger strike had created a time-bomb for the political scene.

In this logic Athanasiou publicly pleaded with me to end the hunger strike and the opposition’s representatives proceeded to make declarations about the value of human life. Not because all these people were interested in my life but because they feared for political stability at a crucial time for them. Moreover it is not by chance that the amendment was voted in by all parties in order to reverse their defeat by presenting it as a victory of democracy that saved a human life. The State has always had the tendency to present its retreats as charity, the decision of the Supreme Court with which Kostas Sakkas was released after his hunger strike wrote that “he has been released for humanitarian reasons” and not because he had been in pre-trial detention for 2.5 years, also inside prison everything that has been conquered with struggles in past times are presented as “benefits”.

But besides the permanent hypocrisy of democracy there were some enemies who were honest, who said it as it was. I am speaking about ex-parliamentary representative Adonis Georgiadis who voted against the amendment and made an announcement explaining why he did it, saying that he refused to vote in the amendment because the State cannot be blackmailed and continues “if the State really wants to change this law, it should do so at a politically neutral time and not under negotiations and blackmail by a criminal convicted of bank robbery… That is to say the State, which to be called such must share its authority with no one, feared the reactions of the organized Brigades of Anti-authoritarians and Terrorists.” The second reason as he says is a flash ordinance which was formed and voted for one person. And he continues, “However I must publicly recognize that he is honest. He never bought the story the Media served us up. In all of his texts he defends his ideas and boldly states that he wants to win his freedom from the Bad State, so he can be in the streets of struggle again and do the same. As for Studies and Universities, just a few days ago he publicly claimed that universities do not interest him because they are also means of State repression.” And his text ends saying that “The Romans who gave the global standard on how States are organized, showed the way for the case of Romanos: DURA LEX SED LEX (a tough law but a law)”.

These opinions are not the individual opinions of Adonis Georgiadis, on the contrary they were the collective opinions of government executives as expressed during the hunger strike and prove that their initial target was to continue an extermination strategy which failed for the reasons I have explained above.

“Grasping the new facts”

In this short description I have tried to describe the most important facts and ways with which the State mechanism acted. The result of this political blackmail we carried out was that educational furloughs were granted to all prisoners whom the prison council had rejected, with electronic surveillance (ankle tag) after they have successfully passed 1/3 of the semester classes (two classes in my case) widening the use of the “tag” which had only been used for economic crimes and thefts for all prisoners independently of the crime, including law 187A (‘anti-terrorist law’) while the opinion of the investigator for those in pre-trial detainment has been abolished.

Because many critiques have come to light by comrades and “comrades” concerning the matter of the “tag”, I will explain my frame of thought.

Taking into consideration that all the legal routes had closed, the only solution was for the government to change its initial amendment. The opinion of the interrogator had to change and the furlough had to be conceded. This happened with the parameter of the tag because it simply could not happen in any other way. That is to say, how could they abolish the jurisdiction of the interrogator as they did and cancel the negative decision of the prison council as they did.

Undoubtedly the “tag” could in the future operate in order to put under digital captivity those under bail conditions, those who are released with conditions etc. No dispute about that, but in this case its application is defensive. And to put the matter differently, this would mean that with the escape of the 11 from Trikala prisons following which the first announcements about high security prisons were made, the prisoners with their choice legitimized C’type prisons, that comrade Maziotis who violated his bail conditions after the 18 month pre-trial detention period ended, legitimized the indefinite detainment of political prisoners. All this might sound like a Syriza (leftist political party) conference, the problem however is that they are also the opinions of specific comrades who accuse me of “legitimizing” the tag.

However, things are simple, life within the system is death transformed into a thousand faces. Every expression of this world is hostile ground where exploitation and subjugation dominate. All those who want to be called enemies of oppression must carefully study and analyse the moves of the opponent, process the internal clashes within the gulfs of authority, see the facts in their substantial dimension and through the lens of ideological formations, provoke social atomization in order to exploit the social objections in favour of this case, unleashing the anarchist war to the politically weakened enemy ground.

In the world we are living in there are no innocents let alone expressers of “clean-cut” viewpoints. These are usually dipped in the filth of inactivity and glance at real life from the summits of the glass towers of ideology, which will be blown up sooner or later along with their bosses.

All of us contribute more or less to feeding the social machine through our participation in the consumerist cycle, waged labour and much more. The sole and deep structural difference are those who choose to become sand as well as oil in its cog-wheels, setting fire to the social space-time of monotonous repetition and liberating messages, hopes, concepts and destructive intentions against the world of power. Hence our date for this chaotic point of no return.

“A step forward without illusions”

One of the main targets of the hunger strike was to create a struggle front at a time when so much is at stake for the system as well as those fighting against it.

A struggle front that was formed with words and acts, overcame fear, frigidity, fragmentation. With the persistence and rage of everyone it managed to bring back and light up anarchist direct action, warming the frozen nights and the hearts of many captive comrades, creating live hotbeds of the spread of subversive actions through dozens of occupations. It raised the existence of anarchist political prisoners inside Greek prisons to a central political level, clashed in the streets without inhibitions, connected the dots on the map of international revolutionary solidarity, spreading the rays of destruction in many countries around the world. Closing my eyes in the bed of the hospital my mind travelled behind flaming barricades and fortified roof tops, the dark alleys of a conspiratorial meeting, through occupied buildings where our banners and flags hung, to every spot where anarchy remained alive in the minds, hearts and hands of those comrades, all that filled me with strength and made me know that it was all worth it.

We keep all these positive signs of struggle as a legacy and look ahead. The point is for this struggle front to set aims, plan strategies, cause an aponeurosis to the dominant ideological propaganda and risk by striking neuralgic points of the regime.

Already as we speak the State has inaugurated the cement graves in which they will bury the political prisoners alive, a grand opening carried out with sudden transfers and raids of the EKAM (special forces). While government officials and Media speak of triumph through a new anti-terrorist campaign of the State mechanism to prevent an escape attempt of the prisoner members of the CCF from Koridallos prisons and by unleashing a witch-hunt against comrades through warrants and photographs.

So the question now is whether we will take a step forward without illusions, bare our teeth to the claws of repression that will inevitably attack us as a “reward” for our effectiveness, play it all or nothing now that the stability of the system has been threatened. This is the wager that must be made, not with harmless blabbering but through acts inside and outside the walls.

I believe a dynamic anti-election campaign using as a spearhead the C’type prisons and solidarity to political prisoners could create ruptures in the regime which is a topic in the foreign Media because different powerful geo-political interests are clashing for the model of managing bankrupted Greek capitalism which, unless something unexpected happens, will be a source of political instability and social intensities in the wider territory of Europe.

Now everyone should take their responsibilities and act consciously. The time is now and the place is here. Once more I would like to send out my love to those who stood by my side, fought, risked, dared.

You all have a special part in my heart.

FOR A POWERFUL STRUGGLE FRONT INSIDE AND OUTSIDE THE PRISONS
BECAUSE WHOEVER FORGETS THEIR HOSTAGES FORGETS THE STRUGGLE ITSELF
SOLIDARITY TO ALL HOSTAGE AND WANTED COMRADES
STRENGTH TO ALL OF US!
LONG LIVE ANARCHY!

Nikos Romanos
Koridallos Prisons

January 2015

Quelle: http://325.nostate.net/?p=14732

Athen: Dreitägige Veranstaltungsreihe Widerstand und Solidarität

1. Tag – Typ-C Gefängnisse, Antiterrorgesetzgebung, die Kämpfe, die sich entwickelt haben und die derzeitigen Ziele der Bewegung.
2. Tag – Veranstaltung zum Thema Antiterrorgesetzgebung und Sonderhaftbedingungen in Europa. Der Kampf in- und außerhalb der Gefängnisse.
3. Tag – Solidaritätsdemo mit den politischen Gefangenen.

Die derzeitige Epoche hat viele wichtige Besonderheiten. Man könnte sagen, wir durchleben eine historische Zeit-Wende, sowohl was den Kampf, als auch was die Gesellschaft als Ganzes betrifft. Diese historische Epoche ist von intensiven Veränderungen und Wandlungen auf jeder Ebene charakterisiert: politisch, ökonomisch, gesellschaftlich. Der Grund für diese Veränderungen liegt in der Krise des Systems, ihre Auswirkungen zeigen sich in jeder sozialen Aktion und den Versuchen des Systems, damit fertig zu werden.

Griechenland befindet sich unter der Aufsicht der Troika (aus IWF, Europäischer Kommission und Europäischer Zentralbank), die in Zusammenarbeit mit den griechischen Regierungen das Memorandum aufgezwungen hat. Dies wird als die einzige Lösung für das Schuldenproblem des griechischen Staats und für die Vermeidung eines Zusammenbruchs der griechischen Wirtschaft dargestellt. Eine endlose Kette an neoliberalen Maßnahmen wird umgesetzt, die die sozialen und die Klassen betreffenden Ungleichheiten vergrößern. Die sich herausbildende Situation im Land ist die schlechteste der letzten Jahrzehnte.

Die Intensivierung der Ausbeutung durch die Bosse, der dramatische Anstieg der Arbeitslosen, die Ausbreitung der Armut reflektieren eine ernste Verschlechterung der sozialen Bedingungen auf allen Ebenen.

Die gesellschaftliche Situation hat, so wie sie sich entwickelt hat, mit der Zuspitzung der sozialen und die Klassen betreffenden Ungleichheiten, die Glaubwürdigkeit des Systems untergraben. Das ist auch dem System selbst bewusst, und deswegen zeigt es sich mehr und mehr totalitär. Es greift alle an, die kämpfen, unterdrückt, sperrt ein. Ein neuer Totalitarismus hat sich herausgebildet. Das System steht nicht mehr einem geschwächten „inneren Feind“ in einem Umfeld der kapitalistischen Entwicklung mit schnellem Geld und Konsumwohlstand gegenüber. Heute ist die Bedrohung unmittelbar und sichtbar. Das System hat den Aufstand vom Dezember 2008 nicht vergessen, auch nicht den militanten Widerstand zehntausender Demonstranten im Februar 2012, es lebt ständig mit der Furcht vor der bewaffneten systemfeindlichen Gewalt, auch jetzt noch, wo die sozialen Kämpfe auf dem Rückzug sind und es so aussieht, dass sie sich dem Defätismus und den Wahlillusionen ergeben haben. Wahlillusionen, die sich klar in den jüngsten Wahlen gezeigt haben, die SYRIZA an die Macht gebracht haben, wo sie in einer Koalition mit den Nationalisten von der ANEL eine Regierung mit „Antimemorandums“-Charakter gebildet hat. Eine Regierung, die von ihren ersten Schritten an von einem Rückzug von ihren im Wahlkampf gemachten Ankündigungen gezeichnet ist. So ging sie z.B. von der Annullierung der Memoranden innerhalb weniger Tage zur „Neuverhandlung“ über; anstelle des sofortigen Stopps der Privatisierungen reden wir jetzt von Einhaltung der bestehenden Verträge und einer Neuuntersuchung der ganzen Thematik auf lange Sicht, derselben langen Sicht, in die auch der Mindestlohn verschoben wurde. Bei fast der Gesamtheit der Wahlkampfankündigungen hat sich der „Realismus“ und die „Anpassung“ an die neuen Gegebenheiten durchgesetzt. Die neue Regierung ist wankelmütig, verstrickt sich in Widersprüche, bewegt sich „im Trüben“. Wir machen uns keine Illusionen über eine „Humanisierung“ des herrschenden Systems und das historische Dilemma Kapitalismus oder Revolution haben wir bereits beantwortet.

Dem System ist bewusst, dass die „objektiven Bedingungen“ bleiben und die Instabilität des Systems und die soziale Hybridität vertiefen. Deswegen hat der bürgerliche Staat in den letzten Jahren die Bekämpfung seines politischen Feindes mit strafrechtlichen und strafvollzugsrechtlichen Methoden intensiviert. Ein Antiterrorgesetz folgt dem anderen in einem offensichtlichen Versuch, die politischen Gegner des Systems zu treffen, die eine Gefahr für die Implementierung von „Recht und Ordnung“ darstellen, die in Zeiten wirtschaftlicher und gesellschaftlicher Krisen so wichtig ist. Das Schweigen der ansonsten so gesprächigen Regierung zum Thema der Antiterrorgesetze zeigt uns klar ihre Vorstellungen beim Umgang mit der bewaffneten revolutionären Praxis.

Die Tatsache, dass die Fälle bewaffnet kämpfender Organisationen vor Sondergerichten verhandelt werden, mit Sondergesetzen und Sonderbedingungen im Prozess beweist, dass die bürgerliche Justiz gegenüber dem System, dem sie dient, alles andere als blind ist. Kaltblütig akzeptieren die Behörden, dass es eine besondere Kategorie von Angeklagten gibt, die auf besondere Art behandelt werden, denn dies dient dem „Gemeinwohl“, mit anderen Worten der „Terrorbekämpfung“. Und das, weil man Kämpfer, die das Wesen des Systems selbst und seine Strukturen bekämpfen und in Frage stellen, nicht als politischen Gegner anerkennen will. Deswegen zeigt man die eiserne Faust des Ausnahmezustands, die Faust, mit der man die Projekte des Widerstands, der Solidarität und der Selbstorganisation zerschlagen will.
Unter Bedingungen einer tiefen Systemkrise ist die Repression das zentrale Mittel des Systems. Damit soll die Gesellschaft diszipliniert und die Interessen des Kapitals und der herrschenden Klasse gesichert werden. Die Reorganisation der Gefängnisse ist keine isolierte Aktion des griechischen Staates, sie geht vollständig konform mit den Vorgaben der EU und gehört in einen Rahmen allgemeiner Umgestaltung des Kapitals und der sozialen Beziehungen, sie ist ein weiterer Bestandteil des modernen Ausnahmezustands. Ergebnis dieser Reorganisation ist auch die Einrichtung von Hochsicherheitsgefängnissen. Obwohl die neue Regierung unter dem Druck des Kampfes sowohl der Gefangenen als auch der Solidaritätsbewegung ihre Abschaffung angekündigt hat, sind sie auch heute Realität und wir begegnen ihnen als solche. Wir setzen unseren Kampf bis zur vollständigen Abschaffung des Gesetzes über die Typ-C Gefängnisse fort.

Konkret sind im Gesetz „Athanasiou“ (Name des ehemaligen Justizministers) über die Typ-C Gefängnisse die Einrichtung von 3 Typen von Gefängnissen für eine Repression in Stufen vorgesehen. Ziel sind die Anarchisten und Kommunisten, die für ihre politische Praxis eingesperrt werden, die undisziplinierten Gefangenen, die sich der unmenschlichen Realität des Eingesperrtseins widersetzen und die Gefangenen aus der sogenannten organisierten Kriminalität.

Die Gefangenen in den Typ-C Gefängnissen leben in einem Gefängnis im Gefängnis: vollständiger Entzug von Urlaub und Errungenschaften wie dem Recht auf Arbeit, damit sich die abzuleistende Haftstrafe reduziert, Verschärfung bei den Bedingungen für die Entlassung, 4 Jahre Mindestzeit für den Verbleib im Typ-C Gefängnis und die Herbeiführung von Bedingungen für eine Totalüberwachung. Willkür wird institutionalisiert, durch die Verleihung von Zuständigkeiten an die Gefängnisdirektoren und die Übergabe der Bewachung an Sondereinheiten der griechischen Polizei.

Auf die gleiche gewaltsame Art werden Errungenschaften der Unterdrückten zurück genommen, für die Ströme von Blut auch in den Gefängnissen vergossen wurden, Errungenschaften, die in jahrelangen Kämpfen, mit Aufständen und unter Folter, Erniedrigung und Disziplinarstrafen gewonnen wurden, werden nun im Schnellverfahren abgeschafft.
Als Antwort auf die Pläne des Staates haben die Gefangenen verschiedene Aktionen durchgeführt, deren Höhepunkt der Massenhungerstreik in allen Gefängnissen mit einer Beteiligung von 4500 Gefangenen war. Trotzdem wurde das Gesetz im Sommer verabschiedet und die ersten Verlegungen von Gefangenen wurden bereits durchgeführt.
Unser Vorschlag ist es, eine dreitägige Veranstaltungsreihe am 26., 27. und 28. März in Athen durchzuführen, wo am ersten Tag eine Veranstaltung – Diskussion zum Thema Typ-C Gefängnisse, Antiterrorgesetzgebung, die Kämpfe, die sich entwickelt haben und die derzeitigen Ziele der Bewegung stattfindet. Am zweiten Tag eine Veranstaltung – Diskussion mit dem Thema Antiterrorgesetzgebung und Sonderhaftbedingungen in Europa. Der Kampf in- und außerhalb der Gefängnisse. Und am dritten Tag soll es eine „Solidaritätsdemo mit den politischen Gefangenen“ geben.

Entscheidende Rolle bei unserem Vorschlag, eine solche Veranstaltungsreihe durchzuführen, ist eine Diskussion, die in unseren Reihen begonnen hat, darüber, wie die Solidarität mit den politischen Gefangenen erfolgreicher sein kann, immer in Zusammenarbeit mit unseren gefangenen Genossen. Im Rahmen dieser Diskussion haben wir uns auch über etwas anderes Fragen gestellt. Darüber, wie man Fragen und Erfahrungen mit Kämpfern aus anderen Ländern Europas austauschen kann, die selbst Sonderhaftbedingungen erlebt haben und in vergangenen Jahrzehnten aber auch heute an den Kämpfen teilnehmen, die sich in einer Reihe von Ländern in den Gefängnissen entwickelt haben. Auf dieser Basis ist es unser Ziel, das Genossen aus Deutschland, Italien, Spanien und der Türkei auf der Veranstaltung sprechen. Darüber hinaus soll es telefonische Interventionen von Gefangenen in den griechischen Gefängnissen geben und schriftliche Beiträge von europäischen Genossen, die entweder im Gefängnis sind oder ihr Land nicht verlassen dürfen und deswegen nicht persönlich an der Veranstaltung teilnehmen können. Wir stellen uns vor, dass im Rahmen der Veranstaltung Fragestellung und Thematiken diskutiert werden wie:
Sonderhaftbedingungen und „Antiterrorgesetze“
Die Situation in den Gefängnissen, wie sie in den vergangenen Jahrzehnten in Europa und in Griechenland war, um die Veränderungen zu sehen, die in all diesen Jahren vorgenommen wurden und die Situation, wie sie heute ist.
Konkrete Elemente und Erfahrungen aus dem Kampf gegen die „Sondergefängnisse“ (Kampfformen, Forderungen, Errungenschaften etc.)
Die Verbindung des Kampfes der politischen Gefangenen mit der Solidaritätsbewegung und mit den Kämpfen der breiteren Bewegung. Die Rolle der internationalen Solidarität.
Was sollten die Ziele der Bewegung unter den heutigen Bedingungen sein.

Es ist unsere Absicht, dass diese Veranstaltungen – Diskussionen in dem ihnen angemessenen Maß das historische Gedächtnis abtasten, die Erfahrungen aus den Kämpfen der vergangenen Jahrzehnte, und den roten Faden aufspüren, der das Gestern mit dem Heute des Kampfes verbindet.

Es ist heute mehr den je dringend erforderlich, die Solidarität unter dem Blick nicht unserer Verteidigung gegen den Angriff des Staates aber als unseren eigenen Gegenangriff zu sehen, mit dem Ziel, den Kampf für eine gesellschaftliche Befreiung zuzuspitzen, wobei die jeweiligen „speziellen“ Aspekte mit dem „allgemeinen“ Anliegen des Projekts zu Befreiung verbunden werden.

Solidaritätsversammlung für die politischen Gefangenen, die gefangenen und verfolgten Kämpfer

Phil Africa, Revolutionär, Mitglied der MOVE 9, ist am 10. Januar im Knast in den USA von der Regierung feige ermordet worden!

(Titel und Üb. Von mc, Knast Bostadel, Januar 2015, Text von John und Felicitas von „Nuclear Resister“ erhalten, denen Phil Africa ebenfalls regelmässig schrieb und letztes Jahr ein Bild geschenkt hatte)

Am Samstag 10. Januar 2015 ist Phil Africa, Revolutionär, John Africa´s Erster Verteidigungsminister und geliebter Bruder, Ehemann und Vater, unter verdächtigen Umständen im State Correctional Institution in Dallas gestorben. Am Sonntag, 4. Januar fühlte sich Phil Africa nicht gut und
ging zur Krankenstation. Obwohl er sich nicht wohlfühlte, sahen andere Gefangene Phil Africa laufen, stretchen und springen. Als sie hörten, dass Phil auf der Krankenstation war, wollten MOVE-Mitglieder ihn besuchen, aber es wurde ihnen vom Knast verweigert. Als sie mit Delbert Africa Besuch machten, wurde Phil im Geheimen in das Wilkes Barre General Hospital transportiert wo er während 5 Tagen völlig incomunicado total isoliert wurde.

Knastbeamte des SCI Dallas verweigerten jegliche Auskunft über Phils Zustand. Sie sagten MOVE, Phil sei im Wilkes Barre Hospital aber das Spital verneinte, dass er dort war und dieses Hin-und Herlügen ging tagelang weiter, mindestens die ganze Zeit, in der er dort war. Das Spital und der Knast verhielten sich sehr verdächtig, indem sie Phil verboten haben seine Familie oder seine seit 44 Jahren Ehefrau, Janine Africa, anzurufen, mit der Begründung sie sei keine Blutsverwandte. Das Spital und der Knast erhielten aus der ganzen Welt Telefonanrufe zur Unterstützung für Phil. Als sie endlich dem Druck nachgeben mussten und Phil am Donnerstag, 8. Januar erlaubten, Janine anzurufen, stand er massiv unter Medikamenten, drückte sich schwer verständlich aus und konnte nicht einmal das Telefon halten um mit ihr zu sprechen.

Am Freitag 9. Januar wurde Phil in die Krankenstation des Knastes zurück gebracht und seit seiner Ankunft in der Pflegestation behalten. Am Samstag 10. Januar erhielten Ramona und Carlos Africa die Erlaubnis, Phil in der Krankenstation zu besuchen. Als sie bei ihm waren, konnte er sich kaum ausdrücken, nicht sprechen und auch den Kopf nicht bewegen um sie anzusehen. Eine Stunde nachdem sie ihn verlassen hatten, telefonierte Delbert mit der News, Phil sei gestorben.

Gefangene in der Krankenstation und andere im Knast waren geschockt als sie es erfuhren. Sie waren Zeugen seiner kräftigen Gesundheit während Jahrzehnten in den Knästen und hatten ihn noch vor sechs Tagen stretchen und hüpfen sehen. Dieser schnelle Verfall geschah gänzlich in der Zeit, in der er im Wilkes Barre General Hospital und im Knast oder wohin auch diese Verschwörer mit mörderischen Absichten ihn gebracht haben, völlig isoliert von seiner MOVE Familie.

Die Tatsache, dass Phil während der sechs Tage vor seinem Tod isoliert wurde, dass der Knast sich sogar weigerte zuzugeben, dass er im Spital sei, ist mehr als verdächtig.

Es ist ein weiteres Beispiel wie sehr das System MOVE hasst und alles tun wird um MOVE zu stoppen. Zum Beispiel der 8. August 1978, als die MOVE 9 eingekerkert wurden und der 13. Mai 1985, als die Regierung absichtlich eine Bombe abwarf und 11 MOVE Mitglieder ermordete, sprechen eine klare Sprache.  Als Merle Africa am 13. März 1998 im Knast starb, waren die Umstände sehr ähnlich. Zuerst war sie im Knast, aber Stunden nachdem sie gezwungen wurde, in ein Spital nach draussen zu gehen, war sie tot.

Phil machte einen tiefen Eindruck auf die Leute rund um die Welt. Er war immer am schreiben, oft dutzende Briefe am Tag, rief zur Solidarität und Kraft auf und erteilte herzliche Ratschläge an hunderte Menschen. Er arbeitete hart um malen zu lernen und malte unzählige Bilder, die er zur Förderung von Initiativen, zur Verlosung für den Kampf und um die Leute zusammenzubringen gratis ab UnterstützerInnen sendete. Phil nahm seinen Einsatz und seine Arbeit als Revolutionär sehr ernst, aber er lächelte und lachte viel und umarmte die Leute und ermutigte sie. Er war eine herzliche Vaterfigur für Viele im Knast, wo er Mitgefangenen boxen, denken und wie stärker werden, beibrachte. Obwohl er zwei vom System ermordete Kinder hatte und durch den Knast von allen getrennt wurde, war Phil für Viele eine Vaterfigur. Von den 44 Jahren, die sie verheiratet waren, war er von seiner Frau Janine Africa 36 Jahre lang getrennt, aber er arbeitete hart, um mit ihr verbunden zu bleiben, obwohl sie, durch das System dermassen herzlos voneinander isoliert wurden.

Die Absicht dieses Systems ist, die MOVE Leute im Knast sterben zu lassen. Die MOVE 9 hätten eigentlich nie eingekerkert und gemäss ihrer Urteile hätte sie vor über sechs Jahre auf Bewährung freigelassen werden sollen. Für den Tod von Merle und Phil Africa ist diese Regierung
verantwortlich! Phil wird man nie vergessen und das ist nicht das Ende.
Er fehlt sehr aber sein starkes Beispiel sollte alle dazu inspirieren, stärker für die Freiheit der MOVE 9 und aller politischen Gefangenen zu kämpfen. Diese jüngste Niedertracht der Regierung wird der Brennstoff sein um die Menschen zu motivieren, schneller für diese Revolution
voranzuschreiten.

LANG LEBE PHIL AFRICA !
LANG LEBE MERLE AFRICA !
FREIHEIT FÜR DIE MOVE 9 !
LANG LEBE JOHN AFRICA !

Für weitere Infos oder wie du helfen kannst, kontaktiere:

Ramona Africa Ona: MoveLLJA@gmail.com

12. International Symposium against Isolation

International Symposium against Isolation

For 12 years now, the International Platform against Isolation is organizing international symposias in different countries of Europe, in order to bring together movements, solidarity campaign groups, NGO’s, intellectuals and people of all nationalities on the base of struggle against Isolation.

This project was brought to life in the long period of resistance against prison isolation, which had been continued by the political prisoners in Turkey over 7 years in total, defending their human rights with long term hunger strikes (death fasts).

Also hear an amazing song produced by Irish protest singer Pol Mac Adaim, dedicated to the resistance in F-type jails in Turkey: http://www.youtube.com/watch?v=x2QB-7TF8HU

It was very obvious that isolation was not only a policy used behind the prison walls, but also as a means in the world outside to silence system critical voices.

Our symposias therefore dealed with isolation in a larger context, from the prisons to the struggle of social and political movements, from media censorship to the occupations, blockades and war crimes in many parts of the world.

Our first aim is to create and coordinate the solidarity and unity among the peoples and organizations, to promote the efforts or common actions on international level and to built up thematical groups, as for instance exchange between progressive lawyers, the relatives of prisoners in different countries and also between political prisoners themselves.

We have organized already 11 symposias, being joined by wonderful people from all continents, building a bridge between intellectuals, artists and political activists for a common goal: Struggle for human dignity, freedom and justice.

While our earlier symposias were held in Noordwijk (Holland), Florence (Italy), Paris (France), Vienna (Austria), Brussels (Belgium), London (UK), Athens (Greece), Berlin (Germany) and Amsterdam (Holland), we decided this time to move towards the Arab world, namely to Beirut in Lebanon.

We want to come closer to the heart of the conflict to discuss with peoples of the region about our role to support the people in their tragedies of life, which were brought by the wars of profit.

To realize all this, means a lot of costs. There are many groups and persons involved, mainly from economically weak regions. This means huge travel expenses, infrastructure as meeting place, translation equipment, hosting, food and many others.

We always tried to find a way to manage, but in these times it’s getting harder to find support. The fact, that the location of our symposias is changing every year, makes it even more difficult to get stable funds.

https://www.indiegogo.com/projects/12th-international-symposium-against-isolation

Solidarität ist Kampf und Aktion

Während der letzten Jahre nach dem Ausbruch der Weltfinanzkrise, die seit 2009 neben anderen Ländern Griechenland getroffen hat, verfolgt der Staat, unter der Autorität der internationalen Finanzorganisationen wie dem Internationalen Währungsfonds, der Europäischen Zentralbank und der Europäischen Union, eine Politik, die das kapitalistische System retten soll. Gleichzeitig gab es eine intensive Zunahme der Unterdrückung und ein sich verhärtendes Vorgehen des Staates gegen diejenigen, die für die Unterwanderung des Kapitalismus und des Staates kämpfen, und die die bewaffnete revolutionäre Aktion gewählt haben, und das staatliche Gewaltmonopol und die Staatsmacht in Frage stellen, gegen diejenigen, die mit allen Mitteln kämpfen und sich gegen diese Politik der Rettung des Systems stellen.

Obwohl die Unterdrückung in Griechenland im Anfang des Jahrzehnts 2000 mit der Einführung der beiden Anti-Terror-Gesetze 2001 und 2004 intensiviert wurde, wurde es nach dem ersten Memorandum im Jahr 2010 noch schlimmer, als das Regime den sozialen Konsensus aufgrund eines einzigartigen Angriffes durch das Kapital und den Staat gegen die Mehrheit der Bevölkerung verlor.

Es ist daher kein Zufall, dass die Intensität der staatlichen Unterdrückung in all diesen Jahren mit dem Angriff des Kapitals und der Finanzelite zusammenhängt, die die Krise dafür nutzen, die Reichen reicher und die Armen ärmer zu machen. Die Verarmung, die Arbeitslosigkeit von Millionen Menschen, die Kürzungen der Löhne und Renten, die Enteignungen durch Banken, die grosse Umverteilung des gesellschaftlichen Reichtums von der Basis an die Spitze der sozialen Hierarchie haben alle mit der Unterdrückung zu tun.

Ausgehend von diesem Punkt wird die Unterdrückung durch den Staat jede Aktion, die eine Bedrohung darstellt, insbesondere bewaffnete revolutionäre Aktionen, die als hochgradige Bedrohung angesehen werden, angreifen. Es ist daher kein Zufall, dass sich in diesen Tagen in griechischen Gefängnissen Dutzende politische Gefangene und inhaftierte KämpferInnen befinden.

Folglich ist die Solidarität mit den inhaftierten KämpferInnen und GenossInnen die verfolgt werden, nicht nur Teil unseres Kampfes, sondern ist auch absolut im Zusammenhang mit dem Kampf für Subversion und soziale Revolution, in einer Weise, dass GenossInnen, Männer wie Frauen, die durch den Staat inhaftiert sind, ein untrennbarer Teil unseres Kampfes sind, sie sind ein Teil von uns.

GenossInnen, die wegen der Art der Kämpfe und Aktionen, die sie gewählt haben, gefangen gehalten werden, {wie den bewaffneten Kampf, Meuterei oder Demonstrationen (auch Auseinandersetzungen mit der Polizei oder Angriffe auf bestimmte Ziele des Systems wie Banken), Gebäudeübernahmen oder Bombenangriffe gegen symbolische Ziele, Aktionen des politischen Ungehorsams und Propaganda}, alle diese Gefangenen und ihre Wahl des Kampfes sind untrennbar Mitglieder unseres gemeinsamen Kampfes für den Umsturz des Kapitalismus und des Staates, sie sind ein fester Bestandteil unserer revolutionären Bewegung.

In diesem Sinne zeigen wir unsere Solidarität mit den politischen Gefangenen, unabhängig von der Reichweite des Kampfes / der revolutionären Bewegung aus der sie kommen. Solidarität mit politischen Gefangenen kann nicht selektiv oder teilweise sein, sie gilt allen politischen Gefangenen.

Was einen politischen Gefangenen auszeichnet ist sein/ihr Kampfaspekt vor Gericht und im Gefängnis, und seine/ihre Haltung seine/ihre Aktionen vor der Verhaftung und seine/ihre Haltung danach. Wir akzeptieren, dass alle vom Staat als illegal bezeichneten Arten von Aktionen Teil der revolutionären Bewegung sind, wie es die historischen Erfahrungen und Traditionen bewiesen. Wir lehnen daher jede Trennung von verschiedenen Kampfarten ab, wir lehnen Dipole ab wie “Legitimität oder Illegalität”, “massiven oder bewaffneten Kampf”, weil solche Trennungen und Dilemma nicht ermutigen, sondern den Kampf für Subversion und Revolution sabotieren, sie untergraben die Einheit zwischen GenossInnen, innerhalb und ausserhalb des Gefängnisses, während, im Gegenteil, sie die “Teile und Herrsche” -Taktik des Systems fördern, so dass die inhaftierten GenossInnen ungeschützt sind.

Auf der Grundlage dieser politischen Kriterien und Prinzipien, umfasst die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen die grosse Mehrheit der politischen Gefangenen und inhaftierten KämpferInnen, die in den griechischen Gefängnisse sind, ob sie die politische Verantwortung für die Zugehörigkeit zu bewaffneten revolutionären Organisationen übernommen haben, oder sie die Anschuldigungen gegen sie zurückweisen, ob sie GenossInnen sind, die für Bank Enteignungen verurteilt worden sind, oder es hängige Gerichtsverfahren gegen sie gibt und sie frei sind.

Zusätzlich zu diesen, basierend auf der Grundlage der gleichen politischen Kriterien und Prinzipien, gehören dazu auch die GenossInnen, Männer und Frauen, die Gesetzlose sind, die verurteilt wurden oder denen illegale Aktionen vorgeworfen werden, zum Beispiel bewaffneter Kampf. Als InternationalistInnen, da wir wissen, dass Solidarität keine nationalen Besonderheiten hat, zählen wir auch die türkischen KommunistInnen, die politische Gefangene in griechischen Gefängnissen sind, unabhängig von der Organisation der sie angehören, dazu.

Basierend auf den gleichen politischen Kriterien und Prinzipien, schliessen wir die, die nach persönlichen Entscheidungen, zu Informanten geworden sind und auf bestimmte Arten des Kampfes verzichten, aus. Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen glaubt, dass diejenigen, die so eine Art persönlichen Weg wählten, auf den Kampf selbst verzichtet und ihre GenossInnen aufgegeben haben und aufgehört haben zu kämpfen und politische Subjekte zu sein.

Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen betrachtet diese Gefangenen nicht als Opfer, sondern als GenossInnen, die ihren Kampf aus einer anderen Position im Gefängnis für die Subversion und die Revolution fortsetzen.

Es ist unvermeidlich, dass die Solidarität in hohem Masse von der politischen Position und durch die Stimme der Gefangenen selbst definiert wird. Es ist unvermeidlich, dass die Versammlung nichts anderes tun kann, als die Stimmen aller inhaftierten GenossInnen weiterzugeben. Dies bedeutet jedoch nicht, dass die Versammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen sich mit den Meinungen und den Äusserungen der inhaftierten GenossInnen identifiziert. Die Versammlung behält ihre Autonomie und Unabhängigkeit in Bezug auf die politischen Ansichten über den Kampf, die Bewegung und die Revolution. Ebenso behält sie sich vor, die Gefangenen zu kritisieren, wenn es notwendig ist, Stellung zu beziehen und, im Rahmen des interaktiven Beziehungen die wir aufbauen wollen, auf jeden Fall bereit sind, Kritik von GenossInnen zu akzeptieren. Die Versammlung ist nicht verpflichtet, bei Auseinandersetzungen und Streit zwischen den Gefangenen Partei zu ergreifen. Solidarität ist keine Empathie. Solidarität, wie jede soziale oder politische Praxis hat eine bestimmte Ideologie. Solidarität mit den politischen Gefangenen setzt voraus, dass sowohl die Geber und Empfänger sich von Anfang an einig sind, dass der Sturz des sozialen Systems zwingend notwendig ist, ohne gemeinsame Ansichten über alle Fragen der sozialen Gegensätze und des revolutionären Umsturzes zu teilen.

Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen ist eine offene Bewegung mit einem Vorgehen, das in Bezug auf die Frage der Solidarität auf einer konkreten und klaren politischen Vereinbarung zwischen den TeilnehmerInnen basiert. Solange wir uns klar sind, dass die Solidarität mit den inhaftierten GenossInnen ein Teil einer revolutionären Bewegung ist und untrennbar im Zusammenhang mit dem Kampf um die Subversion und Revolution steht, dann unterstützt unser Handeln nicht nur den Schutz der Gefangenen gegen die staatliche Repression, sondern fördert auch den Kampf für den Umsturz und die Revolution selbst. Auf dieser Grundlage befasst sich die Versammlung nicht mit der Rechtsverteidigung der Gefangenen oder dem Inhalt von Dokumenten-Daten der Gefangenen, um falsche Dilemmas über “den Unschuldigen” oder “den Schuldigen” abzuweisen. Im Vergleich zur Vergangenheit will die Versammlung den engen, fragmentarischen Rahmen der Unterdrückung umgehen, und das Thema der Einheit der Bewegung und des Kampfes um die Revolution ansprechen, durch Solidaritätsaktionen für unsere gefangenen GenossInnen, vor allem unter den aktuellen Bedingungen der Systemkrise, die das Kapital und der Staat als Vorwand nutzt um eine neue Art Totalitarismus einzuführen.

Was die revolutionäre Solidarität von anderen Arten der Solidarität unterscheidet ist, dass sie mit dem Kern der staatlichen Herrschaft und der bürgerlichen Legitimität kollidiert, dass es jedes spezielle Thema mit den generellen Anforderungen der befreienden Handlungen verbindet. Solidarität mit den politischen Gefangenen lässt die Kritik der DissidentInnen mit Aktionen verschmelzen und fordert zudem das staatliche Gewaltmonopol heraus, das zusammen mit persönlichem Eigentum die grundlegenden Pfeiler des Systems sind.

Heute mehr denn je gibt es eine zwingende Notwendigkeit, die Solidarität nicht von der Seite unserer eigenen Verteidigung gegen den Angriff durch den Staat zu sehen, sondern als unseren eigenen Gegenangriff, mit dem Ziel, den Kampf für soziale Befreiung eskalieren zu lassen. Die Bewegung sollte erkennen, dass die Verteidigung jener in Gefangenschaft, den politischen Gefangenen, ein fundamentales Grundprinzip von zentraler Bedeutung für die Existenz und Entwicklung ist.

Die Solidaritätsversammlung für politische Gefangene und verfolgte und inhaftierte KämpferInnen